Second et dernier visionnage pour « The Breakfast Club » cette semaine. J’avais découvert le film il y a une quinzaine d’années (dans les années 2010) et l’avais trouvé touchant. J’en gardais une image de film culte qui avait un peu vieilli, mais qui restait relativement agréable à regarder. Un second visionnage en 2024, ça pique un peu…
Revenons sur quelques infos à propos du film »The Breakfast Club », sorti en 1985, devient un film « emblématique » des années 80. Réalisé par John Hughes, également réalisateur de « La Folle Journée de Ferris Bueller » l’année suivante.
Ici, le réalisateur met en scène cinq lycéens archétypaux coincés en retenue un samedi. Je vous préviens, l’affiche deviendra plus culte que le casting.
Le casting de Breakfast Club donc :
- Emilio Estevez dans le rôle d’Andrew, l’athlète. C’est le frère de Charlie Sheen si jamais sa tête vous dit quelque chose.
- Judd Nelson incarne John Bender, le rebelle. Il rejouera avec Emilio la même année dans « St. Elmo’s Fire ».
- Molly Ringwald joue Claire, la fille populaire. Une carrière longue comme le bras, mais pas un film dans lequel j’oserais me lancer.
- Anthony Michael Hall est Brian, l’intello. Aperçu dans « Edward aux mains d’argent » et dans « The Dark Knight » de Nolan.
- Ally Sheedy interprète Allison, la marginale. Qu’on retrouve dans « WarGames » et « Short Circuit ».
- Paul Gleason complète le casting dans le rôle du proviseur autoritaire.
En écrivant cet article et en faisant quelques recherches sur le casting, je tombe des nues quand je vois ce que tout ce petit monde a fait par la suite. Des films en veux-tu, en voilà, mais rien que j’oserais regarder même si j’étais à la retraite à 60 ans ! Chacun d’entre eux a en moyenne à son actif une trentaine de films et des petits rôles dans des séries, mais sur IMDb, on ne dépasse pas le 6.5/10. Dammit !
Côté musique, le film s’ouvre sur « Don’t You (Forget About Me) » de Simple Minds et le reste de la BO est principalement composée par Keith Forsey. Keith travaillera aussi sur les BO de « Ghostbusters », « Le Flic de Beverly Hills » et de « L’Histoire sans fin ».
Le film a eu un budget de 1.000.000 de $ pour un box-office mondial de 46.000.000 $ ! Et on peut dire que ça se remarque, le film est une sorte de huis clos où tout se passe dans la salle de permanence. Les seuls effets spéciaux que j’ai pu remarquer sont quand Andrew s’enferme dans une salle pour écouter du Hard Rock et enfume la pièce. 😂
L’histoire rapidement
Nos 5 lycéens sont donc coincés ensemble tout un samedi, car ils ont fait des « bêtises » LOL. Ils vont donc passer la journée ensemble et apprendre à se connaître les uns les autres. C’est souvent mignon et parfois un peu lourd, voire sexiste et à la limite de la maltraitance sur mineur, mais rappelons-nous (comment l’oublier ?) que c’était les eighties. Les personnages sortiront grandis de cette journée et plus rien ne sera comme avant après ça.
Mon point de vue sur le film
Eh bien, j’espère que ça ne leur a pas pris trop de temps à écrire ! Le synopsis tiendrait sur un post-it.Il s’agit d’un huis clos, avec des personnages vraiment clichés sur fond de musique synthwave. On s’ennuie souvent un peu pendant le film sans non plus avoir envie de décrocher, heureusement car le film nous respecte et ne dure qu’une heure trente-huit ! On capte dès le début du film que ça va se bécotter à la fin et que dans le fond le vrai problème, ce sont les parents, le père d’ailleurs. On a droit à deux adultes dans ce film, le pion et le concierge, les deux sont là à chiller ou à mettre des coups de pression aux gamins mais ne servent pas le film.
Le NPS du film
Comme c’est mon premier article, je vais revenir sur la question standard du NPS, qui est « quelle est la probabilité que vous nous recommandiez sur une échelle de 0 à 10 ? ». Ici, sur Cultural Promoter Score on est sur le même principe « Quelle est la probabilité de recommander ce film sur une échelle de 1 à 10 ? »Considérez-moi comme un détracteur, je donnerais la note de 4/10. Le film ne mérite pas son statut de culte. En 2024, je ne retiens rien de mon visionnage. Les acteurs ont disparu des radars, le réalisateur repose en paix depuis 2009 ainsi que sa mise en scène.Je ne recommande pas de voir ce film.
Ce que je recommande par contre
Si vous aimez les films ambiance années 80 avec des brats, mais qui vous respectent, j’irais plutôt mater :
- « La Fureur de vivre » de 1955 avec James Dean
- « La Folle Journée de Ferris Bueller » de 1986 avec Matthew Broderick
- « Les Seigneurs de Dogtown » de 2005 sur l’univers du skateboard
- « Nowhere Boy » de 2009 sur la jeunesse de John Lennon
Merci pour votre lecture, j’espère que le format vous a plu. N’hésitez pas à laisser un commentaire !
