Cette semaine j’ai maté « Ninja Scroll ». J’avais découvert le film sur différents « top » des films d’animation japonais et après « Vampire Hunter D: Bloodlust » ou « La brigade des Loups » je ne connaissais pas « Ninja Scroll ». Je m’attendais à une perle en terme d’animation et de musique, on en est pas loin… Un visionnage en 2024, ça reste intense…
Revenons sur quelques infos à propos du film »Ninja Scroll » (獣兵衛忍風帖, Jūbei ninpūchō), sorti en 1993, devient un film « emblématique » de l’animation japonaise pour adultes des années 90. Réalisé par Yoshiaki Kawajiri, également connu pour « Vampire Hunter D: Bloodlust » et « Wicked City« .
Ici, le réalisateur met en scène un rōnin solitaire, une kunoichi empoisonnée et un vieux ninja espion contre huit démons surnaturels dans le Japon féodal.Le casting vocal japonais comprend :
- Kōichi Yamadera dans le rôle de Kibagami Jubei, le rōnin errant
- Emi Shinohara interprète Kagero, la kunoichi au corps empoisonné
- Takeshi Aono est Himuro Genma, le chef des huit démons de Kimon
- Daisuke Gōri joue Dakuan, le vieux ninja espion du gouvernement
Côté musique, la bande originale est composée par Kaoru Wada, qui travaillera plus tard sur des séries comme « InuYasha » et « D.Gray-man« .Le film a eu un budget modeste mais a connu un succès international, devenant un classique de l’animation japonaise pour adultes. L’animation est détaillée et fluide, avec des scènes d’action spectaculaires et des éléments surnaturels impressionnants.
L’histoire de Ninja Scroll rapidement
Dans le Japon féodal, le rōnin Kibagami Jubei se retrouve malgré lui impliqué dans un complot visant à renverser le gouvernement shogunal. Aux côtés de Kagero, une kunoichi dont le corps sécrète un poison mortel, et de Dakuan, un vieux ninja espion, il doit affronter les huit démons de Kimon, chacun doté de pouvoirs surnaturels terrifiants. Au cœur de ce complot se trouve Himuro Genma, un ancien ennemi de Jubei revenu d’entre les morts.
Mon point de vue sur le film
« Ninja Scroll » est un véritable chef-d’œuvre d’action et d’animation qui ne laisse pas indifférent. Le scénario, bien que simple, est efficace et maintient le spectateur en haleine tout au long du film. Les personnages sont charismatiques : Jubei incarne l’anti-héros parfait avec son attitude stoïque et sa détermination à protéger ceux qu’il aime.
La relation entre Jubei et Kagero apporte une profondeur émotionnelle qui enrichit l’intrigue.Le film ne s’embarrasse pas de subtilités et va droit au but : il enchaîne les combats spectaculaires et les scènes marquantes avec une fluidité impressionnante. C’est précisément ce qui en fait un classique du genre : il assume pleinement sa nature de film d’action fantastique pour adultes tout en offrant une animation époustouflante.
La note pour Ninja Scroll
Sur l’échelle du Cultural Promoter Score, je donnerais à « Ninja Scroll » un solide 8/10. Le film a certes vieilli sur certains aspects, mais il reste une œuvre marquante de l’animation japonaise. Son influence est encore perceptible aujourd’hui dans de nombreuses productions.Je recommande ce film aux amateurs d’animation japonaise et de films d’action fantastiques. Préparez-vous à être transporté dans un monde où l’honneur et la violence se mêlent avec brio !
Ce que je recommande par ailleurs
Si vous appréciez « Ninja Scroll », je vous conseille également :
- « Vampire Hunter D: Bloodlust » (2000), du même réalisateur
- « Akira » (1988) pour son animation révolutionnaire et son ambiance cyberpunk
- « Ghost in the Shell » (1995) pour son mélange d’action et de réflexion philosophique
- « Sword of the Stranger » (2007) pour ses scènes de combat au sabre époustouflantes.
Merci pour votre lecture, j’espère que le format vous a plu. N’hésitez pas à laisser un commentaire !
